Vous souffrez du Syndrome des Ovaires PolyKystiques, plus communément appelé SOPK comme 1 femme sur 10 ? Alors cet article est pour vous ! Saviez-vous que de simples tests sanguins peuvent révéler bien plus de choses que vous ne le pensez ? C’est pourquoi nous vous avons préparé cette petite liste de tests que toutes celles qui souffrent de SOPK doivent absolument connaître !
Ces analyses sanguines peuvent faire toute la différence et vous aider à (re)prendre en main votre santé :
LES NIVEAUX D’ANDROGÈNES
Pour rappel les androgènes sont les hormones mâles responsables de la différenciation sexuelle et du développement des caractéristiques mâles secondaires (pilosité sur le visage, voix grave…).
Des niveaux élevés de testostérone totale et libre peuvent entraîner de l’acné et une croissance excessive des poils (hirsutisme), deux désagréments très fréquents en cas de SOPK.
Le DHEA-S (sulfate de déhydroépiandrostérone), s’il est élevé, indique souvent un stress ou un dérèglement de système nerveux.
L’androstènedione, un stéroïde de la famille des androgènes produite par les ovaires chez la femme, est impliqué dans la conversion en testostérone active. Un taux élevé d’androstèndione est fréquent avec ce syndrome.
Le cortisol est lui aussi à surveiller, car tester son niveau permet d’évaluer le fonctionnement des glandes surrénales et le stress chronique.
LA RÉSISTANCE À L’INSULINE ET LE MÉTABOLISME DU GLUCOSE
Le test de glycémie à jeun contrôle le taux de sucre dans le sang après le jeûne. Il est crucial pour identifier la résistance à l’insuline. La résistance à l’insuline est l’un des symptômes du SOPK.
Les niveaux d’insuline peuvent aussi être testés, de deux façons. Grâce à ce qu’on appelle le test HOMA-IR et par le test d’insuline à jeun. Des niveaux élevés d’insuline peuvent signaler une résistance à l’insuline. Un problème très courant et fréquent avec le syndrome des ovaires polykystiques. On appelle ce test l’insulinémie. D’ailleurs, saviez-vous que la résistance à l’insuline est qualifiée d’état prédiabétique et que ce phénomène causerait 70% des SOPK ?
Pour rappel, l’insuline est une hormone naturellement produite par nos cellules dans le pancréas. C’est un acteur central dans la régulation métabolique humaine. L’insuline module le métabolisme (c’est à dire la transformation) des glucides en régulant le taux de sucre dans le sang.
Le test de l’hémoglobine A1c (HbA1c aussi appelée hémoglobine glyquée) permet de mesurer le contrôle du sucre. En bref, ce test indique la proportion (en pourcentage) d’hémoglobine dans le sang qui a fixé du sucre. Il permet d’évaluer la glycémie moyenne en se faisant sur une période de 3 à 4 mois.
LA FONCTION THYROÏDIENNE
La TSH, produite par l’hypophyse et les T3 libre (triiodothyronine)et T4 libre (thyroxine) qui sont produites par la glande thyroïde, sont des hormones qui évaluent la fonction thyroïdienne. Il est important d’en connaître les taux car les troubles thyroïdiens peuvent coexister avec le SOPK.
TPO (thyroperoxydase) : il s’agit d’une protéine. Un test permet de détecter les anticorps anti-TPO, qui sont souvent liés aux maladies auto-immunes de la thyroide.
LE TEST DE PROFIL LIPIDIQUE ET ENZYMES HÉPATIQUES
Des tests du cholestérol total, de la HDL et de la LDL (qui n’est autre que le “mauvais cholestérol) et des triglycérides aident à évaluer le risque cardiovasculaire, souvent élevé chez les femmes souffrant de SOPK.
Les ALT (alanine transaminase) et AST (aspartate aminotransférase) eux, sont des indicateurs clés de la santé du foie. Ces tests sont particulièrement importants car le “foie gras”, aussi appelé NAFLD ou stéatose hépatique non alcoolique, est de plus en plus fréquent chez les femmes atteintes de ce syndrome. En cause, la résistance à l’insuline qui augmente les risques de développer un foie gras. L’insuline, en grande quantité dans le sang, perturbe le processus de détoxification du foie. Cet organe accumule donc les molécules graisseuses et les toxines, ce qui finit par y créer une inflammation chronique.
LA FONCTION OVARIENNE
Des niveaux bas de progestérone peuvent indiquer des ovulations irrégulières. Hors l’ovulation irrégulière est l’une des caractéristiques du SOPK.
Quant à l’hormone anti-Müllerienne (AMH), produite par les ovaires, elle est à tester elle aussi. Car lorsque les niveaux de cette hormone sont élevés, une activité ovarienne accrue est remarquée. Un fait souvent observé dans le SOPK. D’après des chercheurs de l’Inserm de Lille, les femmes souffrant de SOPK surproduiraient cette hormone, ce qui bloquerait la croissance des follicules ovariens, ce qui au final empêche d’aboutir à une ovulation.
LE TEST DES NIVEAUX HORMONAUX
Un rapport LH/FSH élevé est souvent un signe du syndrome des ovaires polykystiques . D’où l’importance de les surveiller.
La prolactine est elle aussi importante, car des niveaux élevés de prolactine (hyperprolactinémies) peuvent perturber les cycles menstruels. Un taux élevé de prolactine peut également être la cause d’un excès d’androgènes.
Quant à la SHBG (globuline liant les hormones sexuelles), elle a pour but de réguler les niveaux d’androgènes et d’œstrogènes. Une faible SHBG peut aggraver les symptômes du SOPK.
Les œstrogènes eux, contribuent à la formation des parois utérines, qui se détachent lors des règles. Parfois en cas de SOPK, un excès d’œstrogènes est constaté, ce qui peut causer des règles abondantes et une sensibilité accrue de la poitrine. Un excès de testostérone (hormone masculine habituellement produite en petite quantité dans l’organisme féminin) lui, peut être source d’irrégularité des règles, d’hyperpilosité ou encore d’acné.
LES MARQUEURS INFLAMMATOIRES
La protéine C-réactive (CRP) et la vitesse de sédimentation (VS) sont deux marqueurs intéressants.
Le test des cytokines inflammatoires permet d’identifier les niveaux de certaines cytokines qui sont qualifiées d‘indicateurs d’inflammation chronique.
À NOTER : La protéine C-réactive (CRP) indique le niveau d’inflammation dans le corps et la VS permet d’évaluer l’inflammation systémique.
LES NUTRIMENTS ESSENTIELS
La vitamine D est elle aussi à surveiller car une carence en vitamine D est fréquente chez les femmes atteintes de SOPK et peut affecter divers aspects de la santé. Notamment contribuer à l’inflammation.
Un faible niveau de fer peut aggraver la fatigue et la perte de cheveux.
La vitamine B12 quant à elle, est souvent faible chez les personnes prenant de la metformine, un traitement courant pour le SOPK.
Il est donc recommandé de faire analyser régulièrement ces nutriments afin de s’assurer que les taux sont (et restent) corrects.
Ne laissez pas le SOPK vous contrôler. Avec les bonnes informations, vous pouvez reprendre le pouvoir sur votre santé ! N’hésitez pas à jeter un oeil à nos autres articles dédiés au SOPK juste ici, afin d’avoir toutes les clefs en main. Et si vous avez la moindre question, posez la nous en commentaire
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