Règles douloureuses et SPM douloureux : quelle cure pour moi ?

En cas de règles douloureuses ou de “SPM” : terme qui regroupe TOUS les inconforts du cycle, survenant “les 14 derniers jours du cycle environ” (parfois dès l’ovulation, et possiblement : jusqu’à la fin des règles) : deux cures sont possibles, En Douceur et Drama Queen ! Parfois, elles pourront même être cumulées à une troisième, Feminitea !

Zoomons sur les différents types de douleurs : pour choisir la cure qui vous conviendra le mieux : selon le moment où surviennent, vos symptômes !

Le “SPM” : définition !

Le SPM ou « Syndrome Pré Menstruel » regroupe l’ensemble des soucis, inconforts et douleurs survenant entre la période de l’ovulation et la fin des menstruations : les douleurs de règles sont donc inclues, et à ne pas considérer “à part”. Ces inconforts sont liés, car ils dépendent de vos fluctuations hormonales propres aux temps ovulatoire et post ovulatoire (phase lutéale) de votre cycle. Aussi au maximum, tout “SPM” dure de 12 à 16 jours. Parfois beaucoup moins.

Les symptômes des “SPM” sont très variés : état dépressif ou sentiment d’incompréhension, anxiété accentuée, humeur changeante (autant de la joie que de la tristesse), épuisement extrême, migraines, poitrine douloureuse, crampes, bouffées de chaleur, constipation ou diarrhée, maux de dos, troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie), problèmes cutanés comme l’acné et des démangeaisons, sensibilité et irritation de la peau, perturbations de l’appétit (incluant envies de sucre, sel ou gras), crampes abdominales (en raison de spasmes de l’utérus), douleurs musculaires (souvent au bas du dos et dans les jambes), rétention d’eau causant une sensation de gonflement du bas-ventre et un gain de poids, sensibilité des seins , coloration et/ ou renflement de ceux-ci …

Quelle cure Glow Up, pour quel “SPM” ?

1/ CAS 1 : LE SPM spécifique  de « toute fin de cycle et de règles » : vous êtes dans ce cas, si la majorité des manifestations symptomatiques est observée entre 5 et 7 jours avant les menstruations et pendant celles-ci. Pour ce profil, les manifestations s’intensifient généralement en se rapprochant des menstruations et au début de celles-ci, pour ensuite s’estomper. Dans ce cas, on sera sur un SPM de fin de cycle avec “douleurs de règles”, et la cure la plus adaptée sera DRAMA QUEEN : à prendre dès 7 jours avant les règles, et pendant celles-ci.

Source image : Sexplique

2/ Cas 2 : LE SPM « diffus », dès l’ovulation, et possiblement, réparti sur tout le post ovulatoire. D’autres personnes sont affectées pars des “SPM”” aux symptômes diversement répartis : alentours de l’ovulation (et parfois : dès les jours avant compris), puis diffus de façon variée sur la dernière partie du cycle, avec des récidives de désagréments, réparties, de 10 à 12 jours avant les menstruations. Les désagréments peuvent aller jusqu’à la fin des règles. Ici, il y a peut être dérèglement hormonal, entre œstrogènes et progestérone.

Sur un SPM de ce type, on préférera la cure EN DOUCEUR : à prendre au besoin, lorsque les douleurs sont présentes, et possiblement, dès l’ovulation. Si les douleurs continuent pendant les règles, continuer cette cure pendant les menstruations aussi. C’est notamment ce schéma qu’on conseillera : sous endométriose.

Souce image : Sexplique

ASTUCE : Si le SPM est très fort, vous pouvez cumuler EN DOUCEUR et DRAMA QUEEN : en un jour sur deux (un jour l’une, un jour l’autre) : dès le début de vos inconforts, et jusqu’à la fin des règles.

A NOTER : Si un dérèglement hormonal connu vous affecte, comme le SOPK : la cure FEMINITEA peut être suivie en plus de EN DOUCEUR pour rééquilibrer la balance hormonale, sur la globalité du cycle. Mais attention, ne pas prendre FEMINITEA en cas d’endométriose ou de toute pathologie “gourmande” en œstrogènes (fibromes, cancer féminins …) car cette cure, contient des phytoœstrogènes. En revanche, FEMINITEA sera parfaite, avec un SOPK connu.

Les principales causes des “symptômes” “SPM :

Elles sont multiples et cumulatives, nous en citerons ici certaines, afin de démontrer que vous soigner au naturel est possible en régulant des paramètres du corps (origine du symptôme), et pas uniquement en traitant la douleur (le symptôme).

Attention cet article n’est en aucun cas “un auto-diagnostic”, et toute femme doit aller consulter en première intention un médecin (sage femme ou gynécologue) : en cas de douleurs de règles et de SPM inexpliqués : lui seul pourra prescrire les examens pour vérifier en premier lieu qu’il n’y a pas de pathologie en présence. Une fois un diagnostic clairement posé, et les causes pathologiques écartées, on pourra aider le corps naturellement : avec l’alimentation, les plantes, et toujours, idéalement : avec un suivi en naturopathie personnalisé.

1/ La cause numéro 1 du SPM : la chute des hormones ovariennes, en fin de cycle. Après une ovulation réussie, l’ovaire produit pendant 14 jours environ, œstrogènes et progestérone.  En l’absence de grossesse, les ovaires cessent de produire des œstrogènes et de la progestérone de façon croissante, sur les 7 derniers jours du cycle. Si pas d’embryon implanté : les 7 derniers jours d’un cycle, seront une période : de décroissance hormonale constante, jusqu’aux règles.

Aussi visualisez que plus on va vers la fin du cycle et la veille des règles, plus les hormones ovariennes baissent, et cela est une chute hormonale qui peut être mal vécue par la femme, si :

  • elle est épuisée / en état de stress / d’inflammation
  • elle a un déséquilibre hormonal latent
  • elle a des carences
  • elle a des « surplus » à évacuer et un organisme « intoxifié » : qui est pollué et/ou évacue mal ses toxines et/ou évacue mal ses (propres) hormones

En effet, les règles sont la « fin de course » de vos hormones ovariennes, aussi si la stabilité et l’équilibre hormonal n’étaient pas au rendez vous sur le cycle, les règles révèlent : ce qui ne « va pas »:

  • tout ce qui s’est accumulé à tords, et doit se détruire ou s’évacuer (d’où un « tourbillon » à ne pas minimiser)
  • toutes les carences, qui provoquent, un manque de fluidité et d’harmonie, pour ces règles, qui vont être l’émonctoire / la porte de sortie de secours et de régulation final : sur un souci qui était là, sur tout le cycle !

2/ La cause numéro 2 des “SPM” : la sécrétion des prostaglandines : une autre cause des inconforts de la toute fin de cycle et des règles est une surproduction de prostaglandines. Ce sont des substances sécrétées entre autres par l’endomètre, pour aider à déclencher les contractions utérines. Ce sont ces sécrétions qui peuvent donner des douleurs du bas des reins, du dos et du ventre, lors des règles. Il faut bien noter que tout comme pour les hormones ovariennes : la production de prostaglandines n’a pas qu’une action localisées sur l’utérus (toute hormone est entraînée par le sang et circule partout) : c’est l’une des raisons, pour lesquelles un nombre important de problématiques possibles peuvent se combiner aux crampes de l’utérus en fin de cycle: les douleurs musculaires, oculaires, les vomissements, les maux de tête, les nausées, les soucis intestinaux (diarrhées) …

Bonne nouvelle, c’est aussi pour cela, qu’une approche naturelle et holistique du problème (globale) pourra fonctionner. Car on considère le corps dans son ensemble.

Pour favoriser votre équilibre hormonal et votre détente : des massages DU CORPS ENTIER, et cela pendant tout le cycle : régulent les hormones et permettent une meilleure circulation de vos énergies, et une détente accrue. La réflexologie « mains, poignées et plantaire (pieds et cheville) » : sera très efficace pour stimuler les points anti douleurs. Encore mieux, le massage du ventre ou des reins avec de l’huile végétale bio, mélangée à de l HE d’Estragon ou à l’HE de Basilic, est très efficace. On choisira cette essence car elle appartient à la grande famille des Astéracées (tout comme la Camomille romaine), ses propriétés sont donc antispasmodiques neuromusculaires : c’est une huile essentielle de choix pour traiter les spasmes et douleurs gynécologiques.

3/ Les problèmes de carences : des carences peuvent accentuer un SPM et des règles douloureuses, notamment :

  • en magnésium,
  • en vitamines du groupe B
  • en huiles riches en acides gras essentiels (onagre et bourrache en contiennent beaucoup et peuvent vous aider à vous complémenter)

En plus d’une alimentation équilibrée, ce sont les trois compléments alimentaires les plus recommandés, pour venir à bout d’un SPM douloureux. Demandez toujours conseil à un professionnel de santé, pour établir la posologie adaptée, et commencer un rééquilibrage débutant par l’alimentation et des nouvelles habitudes, dans son mode de vie.

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Article par Audrey Guillemaud pour Glow Up

6 réponses sur "Règles douloureuses et SPM douloureux : quelle cure pour moi ?"

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